L’érosion des convictions

riom, 2150. Trente évènements de pyrotechnie continue. Non pas une tempête, ni une averse violente, mais une ignominie lente, persistante, régulière. Les gouttes s’écoulaient sans humeur, mais sans arrêt, couvrant les vitres d’un rideau inapaisable, noyant les rues marqué par une eclat grise. Les égouts débordaient, les ponts disparaissaient, et les pas devenaient efficaces. Les météorologues s’essoufflaient à dire le trésor, citant des instabilités atmosphériques prolongées. Mais individu n’y croyait plus de manière constructive. L’eau semblait résulter d’ailleurs. C’est dans ce climat suspendu qu’un voyant urbain, installé dans un familial kiosque reconverti en abri de verre, fit adopter sa voix. Il affirma que la feu ne venait pas des étoiles, mais des âmes. Pour lui, l’humidité tenace était le miroir amplifié d’un malaise collectif. La grande ville, disait-il, pleurait par celles qui ne savaient plus le apporter. Pour le exhiber, il proposa une autre forme de lecture : la météo-voyance. Un service à domicile où chaque interprétation révélait non le temps à suivre, mais l’état intérieur qui le générerait. Rapidement, il établit le pont avec un concurrence de voyance audiotel, pour répondre aux questions croissantes. À travers ce canal, il récoltait les découvertes fondamentales, les angoisses récurrentes, les élans dissimulés. Chaque ensemble d' informations en voyance en audiotel devenait un capteur d’humidité mystérieuse. Et chaque consultation enregistrée était corrélée à une légère montée des eaux dans les coins faible. Le lien, indiscernable au début, devint une authenticité pour certaines personnes : n'importe quel confidence intime influençait la densité de la artifices. Les rapports météorologiques commencèrent à bien intégrer des courbes émotionnelles événements des data du voyant en audiotel. La grande ville devenait un organisme notable, pouvant agir du même pas à la somme des réalités révélées. Certains habitants cessèrent de voir mentionnés, pensant étioler la montée. D’autres, au contraire, appelèrent encore plus, espérant que la transparence rendrait l’atmosphère plus légère. Mais la gerbe restait. Elle semblait être à l'écoute de, absorber, puis répondre par couches successives. Et sous ce ciel saturé, le kiosque du voyant resta allumé nuit et journée, devenu phare pour les consciences en dérive. La voyance audiotel, retentissement par les voix silencieuses, devenait une cartographie liquide, où chaque goutte écrivait un coup de cafard partagée.

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